Pourquoi devenir micro-entrepreneur

Les micro-entreprises sont des organisations qui bénéficient d’un régime juridique particulier. Il s’agit généralement des sociétés de forme individuelle soumises à une imposition sur le revenu. Il peut s’agir aussi d’entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée, dont l’associé unique est le gérant. De nombreux motifs peuvent inciter un entrepreneur à privilégier ce régime pour démarrer une activité. Plus précisément, les micro-entreprises bénéficient de nombreuses exonérations fiscales et administratives. Pourquoi donc devenir micro-entrepreneur ? Tous les éléments de réponses sur la question !

Optez pour la micro-entreprise pour bénéficier de l’allègement des procédures administratives

Être micro entrepreneur ou auto entrepreneur, c’est bénéficier des allègements de procédures en matière administrative. Ces simplifications créent une rapidité des opérations de création, de modification ou de radiation de la micro-entreprise.

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Ainsi, vous pouvez créer votre société en ligne, assis dans votre canapé. L’essentiel, c’est de maîtriser Internet et les outils informatiques. De même, les démarches officielles d’inscription de l’auto-entrepreneur ne sont soumises au paiement d’aucun frais d’immatriculation.

Sans compter que les pièces à fournir se limitent au strict essentiel. À titre d’exemple, la publicité d’annonces légales et la rédaction de statuts ne sont pas des formalités obligatoires pour un micro-entrepreneur. Seuls un justificatif de domicile et une attestation sur l’honneur de non-condamnation sont à fournir. À ces deux pièces, s’ajoute une copie de la carte d’identité.

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De plus, les micros-entreprises sont soumises à d’autres formalités administratives simples au cours de leur cycle de vie comme l’ajout d’activité, le changement de dénomination sociale ou l’arrêt des activités. Toutes ces démarches sont gratuites et rapides à partir du moment où elles sont faites en ligne.

Choisissez la micro-entreprise pour profiter d’une comptabilité simplifiée

Le micro-entrepreneur est soumis à la tenue d’une comptabilité élémentaire. C’est le régime de la comptabilité simplifiée qui a vocation à s’appliquer à ces formes d’entreprises.

Autrement dit, votre statut d’auto-entrepreneur vous exempte de certaines obligations comptables. Il en est par exemple ainsi de la production d’un bilan comptable. Aussi, pour la tenue de votre comptabilité, vous n’avez pas besoin des services d’un professionnel. Cette exemption de recours à un expert-comptable amoindrit vos charges salariales.

En ce qui concerne les obligations comptables de l’auto-entrepreneur, elles sont également limitées. Ainsi, la micro-entreprise nécessite seulement l’ouverture d’un compte bancaire pour l’activité menée. Il est aussi nécessaire de produire des factures normalisées et d’avoir un livre de recettes.

Par ailleurs, suivant les dispositions du code du commerce, la fiscalité applicable à une entreprise dépend de sa forme. En tant que micro-entrepreneur, vous êtes assujetti à un régime micro-fiscal. Ce peut être une micro-fiscalité des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC). L’auto-entrepreneur peut dépendre également de la micro-fiscalité des Bénéfices Non Commerciaux (BNC). Tout dépend du type d’activités menées.

Profitez du non-paiement de la TVA en tant que micro-entrepreneur

Si vous êtes auto-entrepreneur, vous profitez d’un régime de franchise en base TVA. Cela implique que cet impôt indirect n’est facturable aux clients que si votre chiffre d’affaires atteint un seuil donné. Il est fixé à 85 800 euros pour les auto-entrepreneurs du secteur de la vente et des activités assimilées. Ce seuil est revu à 34 400 euros si vous êtes dans la prestation de services.

En dessous de ce seuil, vous êtes dégagé de l’obligation de transmission des déclarations de TVA au fisc. Cette exonération de la TVA permet au micro-entrepreneur de défier la concurrence en abaissant sa facture jusqu’à 20 %. Un luxe que ne peut se permettre une entreprise payant la TVA.

En outre, le micro-entrepreneur gère plus facilement sa trésorerie. Les tâches de récupération et de transmission de la TVA ne sont plus inscrites dans son cahier de charges.

Disposez d’un régime fiscal simplifié en qualité de micro-entrepreneur

Pour ses déclarations et paiements de charges sociales, l’auto-entrepreneur est soumis à un régime micro social simplifié. Le montant des prélèvements sociaux est facilement compréhensible et connu à l’avance.

Le micro-entrepreneur déclare, selon ses activités, mensuellement ou trimestriellement son chiffre d’affaires. Un pourcentage lui est systématiquement appliqué pour la détermination des versements sociaux.

En termes concrets, l’auto-entrepreneur qui ne fait pas de chiffre d’affaires durant une période ne paie pas de charges sociales. Il n’y a donc pas de cotisation forfaitaire ou minimale.

Bénéficiez d’une exonération des cotisations sociales

Si vous êtes un nouvel auto-entrepreneur, vous pouvez demander et obtenir une diminution des charges sociales à payer. Pour bénéficier de cet abaissement, consacré par l’ACRE, il faut remplir certaines conditions.

Vous devez par exemple être dans vos 12 premiers mois d’activités. Cette exonération permet aux micro-entreprises de payer moins de charges durant la première année d’activité.

Le versement fiscal libératoire de l’impôt sur les revenus

Le micro-entrepreneur a la possibilité d’opter pour un versement fiscal libératoire de l’impôt sur les revenus. Cela lui permet de se libérer de ses cotisations sociales et de l’imposition de son revenu. Ce paiement se fait en un versement unique. Ainsi, vous êtes exempté du pourcentage complémentaire appliqué au chiffre d’affaires pour déterminer votre impôt sur le revenu.

Le versement fiscal libératoire vous permet donc de déterminer à l’avance les charges et impositions. Par ailleurs, avec cette option, vos impôts sont moins importants que dans le cas du régime traditionnel.